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  • 7 Artisans 25 mm f1.8
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  • Sigma DP2 M
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Cette liste de matériel est donnée à titre indicatif. C'est celui que j'utilise en fonction de l'envie et de l'humeur du moment.  J'ai acquis tout ça petit à petit, neuf ou d'occasion sautant sur les opportunités qui se présentaient en fonction de mes moyens et de mes besoins du moment. J'ai appris la photographie avec le vieux ZENIT de mon père comme beaucoup qui ne sont pas nés à l'ère du numérique. Appareil fort sympathique qui a permis à beaucoup à gérer vitesse et diaphragme mais aussi un peu frustrant : l'obturateur ne comporte pas beaucoup de vitesses et l'appareil est presque aussi lourd qu'un NIKON F5. En colo j'ai eu la chance d'utiliser PRAKTICA et VIVITAR. Le VIVITAR est un appareil mécanique à monture K, tout manuel et sans aucun automatisme. Le viseur est très sombre et la cellule dialogue avec trois diodes vertes et rouges. Presque binaire, simple. L'obturateur n'est pas silencieux du tout. J'en ai trouvé un dans une brocante, acheté pour trois fois rien il y a  des années déjà. Pour du paysage ou de la photo de nuit, rien de tel. Après quelques années et de longues hésitations j'ai la chance de pouvoir m'offrir mon premier appareil, un PENTAX P30T avec son zoom 28-80 mm que j'ai vite complété par un 50 mm et un 135 mm f2.5 PENTAX.  Le TAMRON 17mm f3.5 m'a permis de goûter aux joies de l'ultra grand-angle. Objectif d'excellente qualité pour le prix et pour l'époque surtout quand on ferme un peu le diaphragme, l'idéal de mémoire est à F11.  Pas besoin d'AF avec ce genre d'objectif, la profondeur de champ est énorme. A l'heure où beaucoup ne juraient que par l'AF, j'ai appris à cadrer et à composer avec ce matériel simple mais très agréable et d'excellente qualité, en autodidacte. Le zoom ne m'a jamais vraiment tenté, je trouve les focales fixes plus intéressantes, plus séduisantes. J'aime choisir mes objectifs pour la photo à réaliser, éventuellement en changer lorsque le cadrage ne me satisfait pas.  Lorsque je me suis offert le NIKON F100, je n'ai pas hésité quand au choix des focales,  50 mm et 85 mm AFD. Les 28 AFD et 24 AFD sont venus s'ajouter au système par la suite, trouvés en occasion ici ou là. J'aime beaucoup le paysage et même en montagne, les grand angles sont parfois utiles. Je ne sais pas si je suis tombé sur un mauvais exemplaire mais mon 28 mm AFD est allé deux fois au SAV Nikon pour la même maladie en dix ans : diaphragme gommé.

Un conseil pour les optiques AFD : avec les boîtiers Nikon argentiques venus après le F90X on peut ne plus utiliser  la bague de diaph mais la roue arrière ou avant, ce qui rend plus précis le changement de valeur de diaphragme (1/3 d'IL). La bague de diaphragme ne tourne ainsi plus ce qui n'est pas bon pour l'objectif. Pensez à faire tourner la bague de diaphragme régulièrement, cela vous évitera peut-être un passage au SAV.

Pour moi chaque appareil, chaque objectif n'est qu'un outil qui permet de faire la photo que l'on souhaite prendre. Un outil est toujours un compromis. Aucun appareil ni objectif n'est parfait. Il faut juste connaître les limites de son matériel, savoir jusqu'où on peut aller avec. Le choix de l'appareil et de l'objectif dépend de l'humeur du moment, du sujet, du temps et de l'envie. J'aime avoir le choix. J'aime mes NIKON, mais j'apprécie aussi la finesse d'un PENTAX manuel ou le côté fun de l'Horizon 202 en panoramique sans oublier  l'aspect père tranquille des moyen format 6*6. Les BRONICA SQB sont d'excellents boîtiers, fiables et abordables, le marché de l'occasion regorge d'appareils et d’accessoires dans des états divers : SQA, SQAi et autres. La série S2 est beaucoup plus ancienne et totalement incompatible avec la série SQ (objectifs et accessoires). Les objectifs se trouvent pour une bouchée de pain. La gamme PS est plus récente que la gamme S (différente et plus récente que les objectifs prévus pour les anciens appareil S2) mais les deux (S et PS) fonctionnent sur la série SQ. On trouve des kits GS1 pour quelques centaines d'euros sur le Bon Coin et des kits SQB pour encore moins cher. Le GS1 est un format 67 contrairement au SQ qui est un 66. J'avoue avoir une faiblesse pour le noir et blanc argentique, j'apprécie la couleur mais la trouve parfois complexe à maîtriser et pas indispensable pour tous les sujets. Pour moi, le noir et blanc permet d'aller directement à l'essentiel, on se focalise sur le sujet, les ombres et les contrastes. Les tirages barytés ont un rendu si particulier que j'affectionne tout particulièrement. J'ai parfois la nostalgie de ces laboratoires noir et blanc dans lesquels j'ai appris à développer mes films et à tirer mes photos, l'odeur des bains et cette lumière rouge qui donne le sentiment d'être dans un sous-marin. On s'amusait bien dans ces labos... Ce goût pour le noir et blanc m'habite encore et toujours. J'utilise principalement mes appareils numériques en mode monochrome et mes appareils argentiques sont toujours chargés en noir et blanc 36 poses.


coll

Collection de planches contact


Le passage au numérique dans mon cas s'est déroulé tout simplement. Je n'ai pas acheté les premiers appareils sortis qui, de mon point de vue n'en valaient pas la peine. J'ai attendu patiemment tout en continuant avec mes F100, F5 et mes PENTAX. Il est vrai qu'à l'époque j'habitais Paris et se rendre à la FNAC ou chez Négatif Plus pour faire développer  des films couleur n'avait rien de compliqué. A la campagne trouver un labo correct est une autre paire de manche.  J'ai gardé mon labo pro à Paris auquel je rends visite avec un gros sac de bobines noir et blanc en format 135 ou 120 et duquel je repars avec une grande enveloppe pleine de négatifs et de planches contact quelques mois plus tard. Chromogène puis Barytine et désormais Processus Photo près du Père Lachaise.  Mon bon ami Henri m'a un beau jour confié son vieux NIKON D70 au format APSC qui m'a permis de faire mes premiers pas en reflex numérique. Le viseur n'est certes pas celui de mes NIKON argentiques mais franchement ça passe. Mon 85 mm AFD devient un 127,5 mm, génial pour le portrait. Fin 2010 je me  décide à m'offrir un compact dit expert, le SAMSUNG EX1, sympathique petit appareil avec son dos articulé si pratique.  Excellente qualité d'image pour l'époque, appareil robuste,  utilisation intuitive, mode manuel très pratique et surtout présence de deux molettes pour modifier le couple diaph vitesse. Tout petit il se glisse dans une poche et se fait tout petit dans un sac. Je l'emmène partout, sur les chantiers, en vacances, en vadrouille le week-end... Un vrai bloc-note. Samsung a quité la photographie numérique. Je pense que c'est une erreur. Pour les chantiers, je me suis procuré un Ricoh WG-4, appareil étanche et antichocs qui très agréable à utiliser.

La percée des hybrides m'a beaucoup intéressée dès les premiers modèles OLYMPUS /Panasonic et SONY et j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les discussions au sujet de ces appareils et de la possibilité qu'ils offraient indirectement de par leur conception de pouvoir y adapter via une bague presque n'importe quel objectif. Après de mûres réflexions, j'ai craqué pour un PANASONIC GX1 qui, curieusement a les mêmes dimensions que mon SAMSUNG EX1 alors que le format du capteur est bien plus grand. Lui même ayant plus ou moins les mêmes dimensions que celles de mon vieil OLYMPUS µII. Si on compare le tout au volume d'un PANASONIC GM1 et des nouveaux SONY 7 plein format, on se rend compte qu'un appareil plein format compact disposant d'une optique de qualité est réalisable. J'avoue ne pas regretter mon choix lors de l'achat de ce Panasonic.  Cet appareil est  un excellent outil  et dispose d'une gamme optique dédiée impressionnante avec de magnifiques focales fixes OLYMPUS, PANASONIC,  SIGMA, VOIGTLÄNDER et SAMYANG sans oublier cette multitude de marques chinoises qui se mettent l'une après l'autre à produire des objectifs de qualité comme LAOWA et 7 ARTISANS. Les deux seuls reproches que je lui ferai sont sa dynamique limitée pour certaines photos de paysage ainsi qu'une certaine faiblesse à faire une mise au point précise en faible contraste. Le GX7 dans ce sens est un réel progrès et je ne parle pas du GX8 et de son remplaçant le GX9.

L'intérêt de ce système est qu'il tient dans un petit sac et que l'ensemble pèse trois fois rien. Il est fort agréable de ne pas avoir un sac aussi lourd sur le dos. Je ne suis pas fan des viseurs numériques et me sers que très rarement de celui du GX7. Trop cher à mon goût pour le GX1 lors de sa sortie, (pour le prix du viseur on pouvait s'offrir l'OLYMPUS 45mm F1.8), intégré d'office sur les appareils suivants (GX7,  GX8 et GX9...).   Un mot sur les optiques : les SIGMA sont fabuleuses et pour le prix il ne faut pas s'en priver. J'ai prêté les DN 19 et DN 30 mm à mon fils et j'en ai profité pour m'offrir le DN 30 mm F1.4 qui est à tenir sur mon GX7 avec le 12 mm d'OLYMPUS. J'ai aussi gardé le 60 mm SIGMA qui est redoutable en portrait.  En plus des 30 et 60 SIGMA j'utilise le 12 mm F2.0 d'OLYMPUS qui est un excellent objectif donnant un équivalent 24 mm et parfois le zoom OLYMPUS 9-18, principalement à sa focale extrême. Le principal défaut des objectifs OLYMPUS que je possède, est la piètre qualité des caches avant qui se détachent trop facilement. J'ai perdu les deux caches de mes OLYMPUS, de mémoire dans la forêt de Chambord, au grès d'une promenade. J'ai remplacé celui du 9-18 par un cache pour objectif NIKON qui, lui tient sans soucis. Pour le 12 mm l'objectif est stocké avec son paresoleil. J'ai trouvé sur le site OLYMPUS un cache spécifique en métal pour le 12 mm que je pense commander un jour mais franchement, au prix du 12 mm, celui-ci ne devrait être livré avec des accessoires corrects ! Pingrerie ou snobisme de la part d'OLYMPUS ?  Le fish-eye SAMYANG est très amusant et d'excellente qualité optique. J'adore m'en servir en forêt ou dans certains endroits clos où l'espace est restreint. Pour l'instant je ne défish-eye pas les images. Faites attention à la qualité de la monture si vous l'achetez  : j'ai du changer le mien une fois car l'objectif bougeait un peu lors de la mise au point, il y avait du jeu dans la monture.

Par la suite, je suis tombé sur une annonce pour un fish-eye de marque 7 artisans, un 7.5 mm f2.8 que l'on peut trouver sur internet pour 150€, objectif que j'ai commandé puisque j'avais prêté mon SAMYANG à une amie qui partait en voyage pour le Japon. L'objectif, à l'ouverture de la boîte donne vraiment bonne impression. Il est massif, lumineux, son pare-soleil est amovible, semble bien construit et les images qu'il donne semblent correspondre avec ce que donne le SAMYANG 7.5 mm. Par curiosité j'ai commandé le 25 mm F1.8 pour 58 € plus 31€ de frais de douane. L'objectif est livré dans le même genre de boîte que le 7.5 mais là j'ai eu droit, en sus au pare-soleil, à un filtre UV ainsi qu'à une petite pochette pour ranger l'objectif.  Si OLYMPUS pouvait s'en inspirer ! On se demande quand même comment font ces marques chinoises pour proposer des objectifs spécifiques à un prix si bas...  e seul défaut à mon sens de ces deux objectifs est le fait que le diaphragme est continu, il n'y a pas de clic lorsque l'on passe d'une valeur à une autre et j'imagine que ce point  a été prévu pour les vidéastes. Le bouchon en plastique souple protégeant la lentille frontale du fish-eye fait bas de gamme. Pour le prix demandé on ne peut sans doute trop en demander mais pour presque trois fois moins cher, celui du 25 mm fait mille fois plus sérieux. Le 25 et le 7.5 mm sont deux très bons objectifs pour le prix. La mise au point manuelle tout comme la sensation que donne un objectif métallique est un plus pour certains. On s'est pourtant tous habitués au plastique sur les objectifs récents mais le métal donne une impression de solidité. Je pense qu'il va falloir surveiller de près ce fabriquant. SAMYANG est, avec SIGMA l'une des marques les plus innovantes : 14, 35, 85... un 50 mm puis un 135 qui ouvre à 2, un 20 mm, des objectifs ouvrant à f1.2 sans compter le développement de focales fixes pour SONY A7/9 et pour CANON EF / NIKON F. Une belle collection d'objectifs manuels certes mais abordables et très qualitatifs pour leur prix.  Leur 85 mm me fait de l’œil depuis sa sortie, je pense m'en offrir un en monture PENTAX. J'aimerais beaucoup pouvoir en trouver un en monture MINOLTA MD, j'ai eu la chance de trouver un MINOLTA X700 pour une bouchée de pain et la qualité se son viseur mérite bien un tel objectif. MINOLTA était réputé par la qualité de ses verres de visée. Les verres de visée Acute-Mate qui équipaient les fameux HASSELBLAD provenaient de MINOLTA.L'autre avantage des hybrides est de pouvoir monter presque tout comme objectifs anciens ou récents à l'aide de bagues adaptatrices comme cité plus haut. Par contre attention, la focale équivalente est  modifiée du fait  de la taille du capteur plus petite que celle du format 24*36. Un 50 mm Pentax monté sur mon PANASONIC GX7 donnera un équivalent 100 m alors qu'il donnera un équivalent 75 mm (rapport *1.5) sur un hybride FUJI ou SONY au format APSC. Le 50 mm, objectif généralement tout petit devient un magnifique objectif à portrait.  Attention toutefois aux anciens grand-angles qui ne sont pas tous très qualitatifs sur hybride. L'optique a fait d'énormes progrès, les 35 à 50 mm et au delà passent généralement très bien, les 28, 24, 21, 17... sont généralement  pas terribles. Le mieux est de faire un essai mais mon expérience prouve que  ces focales ne passent pas bien sur hybrides, en tous les cas sur un Micro 4/3. J'ai fait quelques rapides essais sur le PENTAX K-01 de ma compagne, le 28 F PENTAX n'est pas top alors que c'est une excellent objectif en argentique. Attention aussi à la mise au point manuelle. Sur pied, pas de problèmes mais à main levée c'est une autre limonade : le 50 mm en manuel sur un MFT est pour moi une limite haute.

Côté accessoires, il est de plus en plus difficile de trouver un déclencheur souple de qualité pour appareil argentique moyen format ou 24*36. Heureusement, NIKON (AR-3) et KAISER par exemple en proposent encore.  Pour mes NIKON argentiques et mes PANASONIC micro 4/3 j'utilise les déclencheurs filaires de la marque Hähnel. En ce qui concerne les trépieds, je dispose de deux trepieds MANFROTTO depuis des années. J'en suis très content. Ils supportent mes moyens formats et mes autres babioles sans soucis. Ce ne sont pas des  modèles carbones mais leur poids ne me gène pas. Lors d'un voyage en Suède, je me suis rendu compte que mon trepied que je n'avais pas pris me manquait fortement. Manque de place avais-je pensé au départ en préparant mes sacs... Grossière erreur ! Je suis tombé sur la marque SIRUI, plus dans mes prix que les MANFROTTO, léger et supportant mon F5 et mon BRONICA, j'ai sauté le pas. Ce trépied est vendu avec sa rotule, son sac de transport très pratique surtout en voyage et dispose d'un crochet en bas de la colonne auquel on peut accrocher une charge lourde (généralement j'y accroche mon sac pour alourdir l'ensemble et éviter le plus possible les vibrations).  Le seul problème est le système de fixation par plateau attache rapide compatible ARCA-SWISS. Une fois le plateau sur les rails de la rotule, il faut visser. Bien faire attention à bien insérer le plateau dans les rails. Sinon ça tombe.


J'ai toujours suivi avec curiosité et intérêt les appareils Sigma avec capteur FOVEON, me demandant si ce type de matériel pouvait me convenir pour du paysage. J'ai finalement sauté le pas en novembre 2015 et ai passé commande d'un SIGMA DP2 Merrill chez DIGIT-PHOTO lors d'un séjour en Suède. La lumière était si belle que j'ai craqué !

Sur les différents sites où cet appareil est testé ainsi que sur les différents forums photo, l'accent est mis sur la faible autonomie des batteries fournies. Conscient du problème, Sigma en fourni deux. Prévoyant j'en avait pris une troisième lors de la commande. Bien m'en a pris car on fait en moyenne 40 à 50 photos par batterie soit six fois moins qu'avec un appareil classique et encore moins par basse température. Par -17°C, les batteries ne font pas long feu.  On se croirait presque revenu au temps de l'argentique avec les 36 poses des films 135. Trois batteries ne permettent pas de photographier longtemps surtout si comme moi on a tendance à zoomer sur certaines parties de l'image après la prise de vue afin de vérifier la netteté du sujet. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi Sigma n'a pas pu fournir une batterie plus conséquente pour ses appareils quitte à faire un boîtier plus gros. La nouvelle série Quattro semble avoir le même soucis. Ces capteurs FOVEON sont vraiment gourmands. J'ai commandé des batteries compatibles sans marque. Moins chères, l'autonomie finale ne semble pas varier d'après ce que j'ai pu lire ici ou là ce qui rejoint ma propre expérience.

Par contre je trouve dommage que SIGMA ne fournisse pas le pare-soleil  avec le boîtier, outil indispensable s'il en est, cet accessoire devrait être livré d'office. Ca n'est pas 20€ de plus qui vont grever un prix d'achat de 800€ ou 1000€ l'appareil tout  frais tout neuf sorti de l'usine. En fin de vie l'appareil est vendu  moitié prix. Le 19 mm SIGMA vendu 200 € est fourni avec son pare-soleil et sa housse. Les deux pare-soleils sont en plastique. L'objectif associé au capteur délivre des images regorgeant de détails. Zoomer sur les fichiers raw est un vrai plaisir.  Le  DP2 Merril est un outil redoutable en paysage, appareil sur pied, retardateur 10 secondes... Quoi qu'il en soit, quelques points m'ennuient sur cet appareil :
  1. Absence de prise pour déclencheur électrique : il faut jouer avec le retardateur  2s ou 10s. Ca marche mais personnellement je préfère un déclencheur électrique qui permet de déclencher quand on le souhaite et sans décalage dans le temps. Ce point a  été corrigé sur la série Quattro, SD et DP. 
  2. Absence de niveau électronique sur le dos : Possibilité offerte sur mes PANASONIC GX1 et GX7 que je trouve très pratique, surtout en paysage. 
  3. L'appareil  ne mémorise pas le diaphragme imposé lors de la dernière prise de vue. Si l'on prend une photo à F11, le diaphragme sera à F2.8 ou F4  pour la vue suivante, imposant à l'utilisateur de refixer la valeur de diaphragme souhaitée. 
  4. Il manque un mode hyperfocale.


Pour rester chez SIGMA, j'ai enfin réussi à me décider pour le choix d'un 35 fixe moderne pour mes NIKON argentiques. J'ai longtemps hésité entre le TAMRON 35 mm F 1.8 VC stabilisé et le SIGMA 35 mm F1.4 de la série ART. J'ai fini par choisir le SIGMA. Globalement, en lisant les tests, le SIGMA et le TAMRON sont d'excellente qualité mais le TAMRON a une stabilisation optique intégrée ce qui m'a semblé être, dans un premier temps un plus puis une source potentielle de pannes. De mémoire, certains utilisateurs d'objectifs CANON stabilisés se sont plaints du coût des réparations : pour CANON la stabilisation était une pièce mobile susceptible de s'user, pièce complexe s'il en est mais dont le coût de maintenance n'était pas négligeable. Personnellement, j'aime quand mon matériel fonctionne quand je le désire. Et puis le SIGMA était légèrement moins cher et fourni avec une sacoche spécifique très pratique. En effet, plus l'objectif est volumineux et lourd, plus il a tendance à se promener dans le sac. Une sacoche est donc un point en plus. Monté sur mon F5, l'objectif à de la gueule, l'ensemble est lourd mais j'aime ça. C'est mon vice. J'ai fait une 36 poses noir et blanc à Chambord, la lecture de la planche contact laisse rêveur. C'est beau, fin, contrasté. J'attends les tirages 24*30 pour me prononcer. J'ai fait une demi bobine avec mon F90X, ça avait l'air de bien fonctionner. 


PENTAX a fini par sortir son K1, appareil qui s'est longuement fait attendre, puis le K1 II récemment.  L'avantage du K1 est de pouvoir recevoir une large gamme d'objectifs Pentax allant des 42 à vis via bague d'adaptation jusqu'aux derniers objectifs à diaphragme électronique. Le seul problème est l'offre en objectifs récents compatibles avec le capteur de 36 Mp, c'est à dire capables de fournir en détails chaque pixel afin de pouvoir réaliser des agrandissements impressionnants de qualité.  Le zoom 15/30 est excellent d'après tous les tests mais lourd et cher (plus d'un kg) : 400€ à 500 € plus cher que l'équivalent TAMRON, objectif stabilisé et protégé tous temps. Restent les quatre principaux zoom PENTAX allant de 15 mm à 450 mm et deux fixes Sigma, le 35mm Art et le 85 mm EX ancienne version et le fameux 90 Tamron ancienne version.  Ensuite il ne reste que des vieux objectifs PENTAX. Exit les nouvelles optiques Sigma de la gamme Art, 14, 20,  24, 28, 40, 50, 85,105 et 135. Exit les fixes TAMRON. RICOH PENTAX va devoir travailler d'arrache pied pour nous proposer des objectifs qualitatifs et si possibles pas trop volumineux, même si de nos jours, qualité rimant avec dimensions extrêmes. Tout le monde n'a pas besoin d'un 20 ou d'un 35 mm ouvert à 1.4, une gamme ouvrant à 2 voire 2.8 me semble déjà correcte et serait certainement plus légère. Il serait bon aussi que PENTAX autorise  ou négocie avec Sigma et TAMRON afin qu'ils proposent leurs fixes et leurs nouveaux zooms en monture PENTAX.  Après il faut constater que seuls Samyang et IRIX proposent de nouveaux objectifs en monture PENTAX. L'IRIX 15 mm semble bien tentant, vous trouverez ici un test sérieux sur le site du Monde de La Photo. A noter qu'un grand angle s'utilise en général diaphragme fermé à F8/F11/F16 pour une plus grande profondeur de champ. Les performances de l'IRIX 15 sont plus que correctes. Ils proposent aussi un 11mm ouvert à F4 et un 45 mm.  Un 11 mm bien tentant mais plus que particulier à utiliser. Un ultra grand angle n'est pas l'objectif de tous les jours. Il faut un premier plan qui accroche le regard puis un second plan qui donne l'envie de rentrer dans l'image. Une photo prise au grand angle et encore plus à l'ultra grand angle se compose, point que beaucoup ont tendance à oublier. En ce moment j'ai besoin d'un grand angle, le SIGMA 24 mm Art m'irait bien volontiers si ce dernier était disponible en monture PENTAX ; il reste donc quelques possibilités :

Ce choix est plus ou moins le même pour un 85/135. Zoom, ancienne focale fixe AF ou non, manuelle récente genre SAMYANG ou ZEISS/COSINA/VOIGTLÄNDER  d'occasion puisque seuls SAMYANG et IRIX proposent des focales fixes variées récentes. C'est là qu'à mon sens, PENTAX a fait une grosse erreur : à la sortie du K1, en sus des zooms, PENTAX aurait dû proposer un 50 mm ouvert à 1,8 ou à 1,4.  J'ai finalement craqué pour le zoom PENTAX DFA 24-70 qui est tout de même bien pratique notamment en paysage par mauvais temps. Je ne regrette en rien l'achat de ce K1, je dispose tout de même de quelques belles optiques mais le fait qu'il ait des trous dans la gamme, notamment concernant les grand-angles m'ennuie et le 15-30 même s'il est magnifique est tout de même assez cher. Attendons de voir ce que PENTAX va nous proposer à l'avenir en plus du magnifique DFA 50 mm F1.4. Il faut avouer que le K1 a besoin d'excellents objectifs ce qui est somme toute normal avec un capteur de 36 Mp. Le K1 se trouve pour un prix "abordable" en fin de vie et d'occasion. J'ai bien pris le soin de mettre abordable entre parenthèses, le prix demandé équivaut à un mois de salaire pour beaucoup. Mais c'est un appareil robuste, le prix s'oublie, la qualité reste.  Les 50 et 100 macro Pentax DFA et DFA WR sont une excellente porte d'entrée pour accompagner un K1.  Il reste aussi les macro SIGMA en monture Pentax, les 50 et 70 mm. J'imagine que le 100 Macro SIGMA est intéressant mais je ne l'ai pas eu en main pour juger.

Voici ma liste des défauts du K1 :

Pour l'AF, absence de joystick dédié pour le choix du capteur AF actif comme sur le F5. Il y a bien un trèfle mais il a une double fonction et si l'on appuie sur la mauvaise touche, au lieu de changer le capteur AF on se retrouve à passer en mode retardateur ou à changer la balance des blancs. De plus, la disposition du trèfle  ne correspond pas à ma morphologie de main. Ce problème est encore plus accentué avec le grip, le pouce ne tombe pas naturellement au bon endroit.

L'AF live view et lent, trop lent et manque de sensibilité en basse lumière. Sans faire de la photo sportive il faut penser à la vivacité des enfants.

Le K1 dispose de l'astrotracer mais à mon sens, il lui manque un mode "mise au point sur les étoiles". Dans la pénombre avec le Live View, distinguer une étoile peu lumineuse noyée dans le bruit numérique n'est pas chose aisée.

Avec un objectif à mise au point manuelle, seul le capteur central est utilisable pour l'assistance AF. Avec un télé en portrait, la mise au point se faisant sur les yeux, il devrait être possible d'utiliser un autre capteur.

Certains ajouteront un mode vidéo 4K. Pourquoi pas. Pour ma part je l'ai déjà sur mon PANASONIC GX7

J'observe de plus en plus de questions concernant les appareils argentiques sur les forums photos, notamment sur Chasseur d'Images que ce soit en 24*36 ou en moyen format. Mon  conseil sera le suivant : commencer par le 24*36 puis voir après pour du moyen format. En voici les raisons :

En 24*36 on fait au grand maximum 36 photos par film. 12 max en 66 sur film 120, 10  en format 67. Pour ceux qui ont l'habitude de mitrailler, 36 photos partent vite. Privilégiez la marque argentique que vous avez déjà en numérique. Cela peut paraître idiot mais les objectifs que vous allez acheter pour équiper votre boîtier argentique seront utilisables sur votre numérique, surtout chez NIKON, PENTAX et SONY / MINOLTA pour la gamme AF.  CANON et MINOLTA ont changé de baïonnette au passage de l'AF donc les anciens objectifs Canon FD et MINOLTA MD ne se montent pas sur les boîtiers argentiques de  la gamme Canon EOS et MINOLTA Dynax. Pour les utiliser il faut une bague d'adaptation qui empêche quasiment tout automatisme et certainement toute mise au point à l'infini. Les CANON EOS et MINOLTA Dynax ont la même monture que leurs équivalents Canon et SONY argentiques. La série EOS 1, puis 1N puis V avec l'EOS 3 sans oublier le Minolta Dynax 9 et 9Ti sont de véritables tanks.

Les anciens boîtiers pro ou semi pro NIKON, CANON et MINOLTA se trouvent désormais pour trois fois rien. Un NIKON F5 qui coûtait 3000€ en 1996 en France à sa sortie se trouve à 200/400€ sur le Bon Coin. Un F90X se trouve pour une centaine d'euros. 
Tous les objectifs récents ne fonctionnent pas totalement  sur certains anciens NIKON et PENTAX. Les objectifs récents de marque NIKON, PENTAX, SIGMA et TAMRON à diaphragme électromagnétique ne sont pas compatibles avec les Nikon argentiques. Impossible de changer le diaphragme !!! Exit donc les Nikkor 200/500, Nikkor 100 mm F1.4, Sigma 500 mm F4, Art Sigma 12/24 F4.0, Sigma Art 135 et 85...
Baucoup de nouveaux objectifs n'ont plus de bague de diaphragme (IRIX 11mm, 15mm et 45mm, NIKON G et nouveaux SIGMA Art, Sport et Contemporary). Chez NIKON à partir du F100 puis F5/F6 c'est bon puisqu'il y a deux molettes, une pour la vitesse, une pour le diaphragme. Le F90X n'a qu'une molette ; ces objectifs pourront être utilisés en mode P ou S uniquement. 
En argentique on choisi le film avec lequel on va faire ses photos. Noir et blanc ou couleur, diapositive ou négatif. Si l'on cherche à faire des agrandissements conséquents  avec détails fins on prend un film à faible ISO (25, 50 ou 100/125). Si l'on manque de lumière il faut un film rapide (400 à 3200 ISO). On ne peut pas changer trop la sensibilité en cours de route... Tout le film sera développé à la même sensibilité !
Prenez un bon appareil de base, un 50 tout simple, du film 400 ISO et amusez-vous. 
Je parlais des TAMRON plus haut et plus particulièrement du TAMRON 17 mm f3.5 SP avec la monture Adaptall 2. En fait TAMRON avait compris qu'un objectif utilisé sur une marque pouvait passer dans les mains d'un autre photographe fan d'une autre marque. On gardait l'objectif mais on changeait la monture. TAMRON en avait prévu pour toutes les marques existantes de l'époque. Si un objectif de la série Adaptall vous intéresse, mais que la monture n'est pas la bonne, pas de problèmes, il vous suffit de trouver la bonne  bague. Les Pentax KA sont recherchées et cher, plus cher que d'autres, plus cher que la PENTAX K tout court. Les bagues NIKON, MINOLTA MD, OLYMPUS OM et CANON FD tout comme la PENTAX sont faciles à trouver. 
Un vieil appareil bien entretenu et réparé par un spécialiste peut durer encore des années. Le F5 est sorti en 1996, le F100 quelques années après, de mémoire en 1999. Les PENTAX argentiques de la grande époque sont sortis dans les années 1970/1980 mais les MZ5/MZ5N/MZ3 AF sont intéressants à utiliser quoi que bien plus simples que les NIKON F100. Le MZ-S est le dernier boîtier PENTAX AF semi pro. Cher en occasion et plutôt rare mais très agréable. Son seul défaut est son système passablement merdique de choix du capteur AF actif.


Qui dit photo argentique, dit film. Couleur, noir et blanc, négatif, diapositive, lent ou rapide... KODAK, FUJI, ILFORD, AGFA, FOMA, FORTE...  J'ai beaucoup utilisé de film noir et blanc AGFA, FUJI, ILFORD et KODAK, très peu de FOMA et encore moins de FORTE, marque hongroise je crois qui ne m'a jamais séduit et qui a disparu. FOMA marque tchèque est intéressante ; de mémoire ces films noir et blanc donnent un rendu ancien aux photos. Film pas cher, surtout quand on peut les acheter à Prague, ils sont beaucoup trop cher en France. MACO DIRECT, fabricant et distributeur de surface sensible les vent à un prix acceptable. J'en fait un stock dès que je suis en République Tchèque. Dernièrement j'ai beaucoup utilisé de TRIX, film classique 400 ISO (il me reste encore du 320 ISO  en 120 !). En fait je jongle entre HP5+ d'ILFORD, Kodak TRIX, FUJI NEOPAN 400 et AGFAPAN 400 ISO. La production de la FUJI NEOPAN 400 a été arrêtée par FUJI ce que je regrette beaucoup. J'aimais beaucoup ce film. Il m'en reste encore quelques bobines mais plus pour longtemps... Dernièrement, BERGGER, fabricant français a lancé la production d'un nouveau film noir et blanc 400 ISO, la BERGGER PANCRO 400 qui, semble-t-il, rappelle la NEOPAN 400 de FUJI. Si c'est vrai c'est une excellente nouvelle. J'en ai commandé quelques bobines pour vérifier. Il est amusant de constater qu'en pleine folie numérique, de nouveaux produits noir et blanc argentiques sont proposés aux amateurs et professionnels. Il est vrai que l'offre s'est réduite comme peau de chagrin depuis les débuts du numérique (KODAK, Konica, FORTE, POLAROID, AGFA et certains films FUJI...). Il n'y a guère qu'ILFORD et FOMA qui n'ont pas supprimé de films noir et blanc au sein de leur production.

 


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