6 mars 2011 / Samsung EX1 / Autoportrait

Il n'est pas aisé de savoir par où commencer quand on doit se décrire à tout un chacun. Je ne vais pas vous déballer mon CV qui n'intéressera pas grand monde ; je ne souhaite pas  changer de métier. Je ne vends ni conseils ni pseudos tests slips, ni viagra pas plus que des cours. Je propose à tout un chacun mes plus belles photographies. C'est un site photo. J'ai débuté la photographie alors que j'étais tout petit et ça m'a plu. Le premier Zenit emprunté à mon  père, les scéances de labo en colo ou en famille avec mon oncle Kenji, les yeux qui flashent sur les Olympus OM et Minolta X700 de l'époque sans oublier le fameux Pentax LX. A force d'à force comme dit Béru, j'ai pu m'offrir un Pentax P30T avec son zoom... le virus s'est installé en moi pour de bon,  ancré bien solidement, inexpuniable. Oriénté rapidement vers le paysage, j'ai appris petit à petit à maitriser mon appareil, acheté de ci de là quelques objectifs complémentaires que j'ai toujours aujourd'hui. Ma cellule à main Minolta IV F est toujours là. Voulant passer à l'AF, j'ai agrémenté mon Pentax d'un Nikon, les joies de l'AF et de la mesure multizone m'ont aidé à faire d'autres photos...

J'ai presque toujours un appareil sur moi. Argentique ou numérique, parfois les deux. Sur la route du travail, en revenant des courses, dans le train, en voyage, une occasion de prendre une bonne photo se présente toujours. Si c'est le cas je m'arrête quelques minutes au bord de la route dans le but d'enregistrer sur le film ou sur le capteur l'émotion de l'instant. Le brouillard m'inspire beaucoup, j'aime comment cet artifice transforme un paysage, l'ambiance toute particulière qu'il apporte.

     

9 septembre 2011 / Samsung EX1 / Sur la route de Sancerre

13 février 2012 / Samsung EX1 / Ardennes françaises

A mon sens, tout ne doit pas être sujet à photographie, il faut trier regarder, bouger, se poser les bonnes questions avant d'appuyer sur le déclencheur. De nos jours, tout est matière à prendre une multitude de photographies de tout et n'importe quoi et je ne parle pas des vidéos débiles à souhait qui pourrissent Youtube. Vingt à trente ans en arrière, une bobine de film 135 permettait de faire 36 poses maximum. On ne photographiait pas autant qu'aujourd'hui mais tout était sur papier. Aujourd’hui on fait plus de photos mais on fait faire moins de tirages. L'idéal étant de sélectionner ses meilleures photos et de les faire tirer par une boutique sérieuse sur du vrai papier photo. Combien de milliers de photos sont oubliées sur ordinateurs ou disques durs ? Des pans entiers de notre histoire contemporaine sont voués à disparaître. Je ne suis pas certain que nos photographies numériques non tirées sur papier traverseront les 50 années à venir. C'est pour cela que j'ai l'habitude d'utiliser argentique et numérique de manière quasi naturelle et que je planifie régulièrement une série de tirages.  Reste ensuite le choix de la présentation, album, book, cadre.

J'ai un faible pour le noir et blanc, j'adore le rendu, les nuances de gris, le touché du papier baryté, l'ambiance ; le noir et blanc permet de se focaliser plus sur le sujet, faisant fi des couleurs qui, parfois accaparent  plus le regard que le sujet en  lui-même.  J'ai parfois la nostalgie du laboratoire noir et blanc, l'odeur des bains, le contact avec le film humide, les joies de l'agrandisseur... Je pense parfois à m'en installer un chez moi un jour.  Mais je pense aussi à prendre une imprimante A3 et y adapter des cartouches d'encre au charbon, donc utiliser le fameux système américain piezographie. 

Leonid / Russie/ 2002 / Konica Hexar Silver Ilford HP5+

Je dispose d'un bagage à la fois scientifique et littéraire, DUT de Mesures Physiques et DEA d'études Germaniques. Grand amateur de romans policiers dont San Antonio, Maigret... j'ai rédigé mon mémoire de Maîtrise sur la fameuse série Kurt Wallander de l'écrivain suédois Henning Mankell et plus particulièrement sur sa critique de la société suédoise.  Ces années d'études m'ont permis de voyager,  Suède, Islande, Malaisie, Vietnam, Irlande, Russie, Tchéquie. Voyages qui permettent de mélanger la photographie, la pratique des langues étrangères avec cette soif de rencontres et de découvertes, lieux mythiques qui font rêver  et auxquels l'on souhaite associer  impressions,  parfums, ambiances, tranches de vie. J'ai plusieurs grands voyages en préparation que j'espère réaliser dans les années à venir. Voyages qui devraient donner matière à des photos sur ce site par la suite.

La chambre grand format me tente depuis des années déjà. J'ai dans le but de m'y mettre un jour. J'en parle depuis avant mon bac, autant dire que ça date ; deux chambres dorment chez moi, dont une Cambo monorail au format 5*7 pousses soit du 13*18 cm. Matériel que je vais devoir équiper d'un objectif et de sa planchette ainsi que d'un trepied sérieux. Il me manque des pièces pour la deuxième.  Je ne me suis jamais servi de chambre monorail. J'imagine qu'une période d'apprentissage est nécessaire. Je pense que je vais commencer par du portrait et faire du paysage par la suite. Mais ce sera pour plus tard.

L'obsolescence programmée m'agace au plus haut point, surtout quand on voit le prix des pièces détachées. Tout le monde n'est pas bricoleur soit. Certains produits sont indémontables sans tout casser, les usines produisent pour fournir poubelles et décharges. Je me demande vraiment comment les générations futures vont nous juger. On nous parle d'écologie mais où sont les actes ? Le profit prône sur tout. Cela ne va pas pouvoir durer éternellement. Je fais l'effort de faire réparer mon matériel quand il est HS. Cela a un coût mais en en rachetant un autre d'occasion, on repart dans une loterie. Concernant le réchauffement climatique j'attends encore que quelqu'un favorise de faire planter des arbres dans les villes, campagnes et communes. Rien de tel pour capter du carbone.